L'impulsion laser dure environ une femtoseconde (10-15 s). Pendant ce milliardième de seconde, le faisceau lumineux parcourt à peine 0,3 micromètre. Les lasers de ce niveau de précision sont notamment utilisés dans la chirurgie ophtalmologique pour corriger les défauts de vision en remodelant la cornée. À l'intérieur du dispositif laser, des moteurs FAULHABER déplacent les prismes, les filtres et les miroirs qui permettent de définir si précisément l'impulsion lumineuse.
Un laser femtoseconde peut générer jusqu'à cent millions d'impulsions laser par seconde. Le matériau des zones touchées par ces impulsions à haute énergie n'a pas le temps de fondre. Il passe immédiatement à l'état gazeux et peut être extrait par aspiration. Ainsi, des couches extrêmement fines peuvent être enlevées avec une précision de quelques nanomètres, sans bavures ni résidus. Cette aptitude est employée en microchirurgie ainsi que pour le traitement de structures extrêmement fines, par exemple dans les technologies médicales, l'analyse chimique et le micro-marquage infalsifiable.
Le brasage au laser n'est pas aussi délicat. Ici aussi, la technologie laser permet d'obtenir des résultats qui ne seraient pas possibles avec d'autres procédés, par exemple pour l'assemblage de tôles galvanisées à chaud dans l'industrie automobile. Un spot laser subdivisé en différentes zones assure un préchauffage et une fusion optimaux pour obtenir des joints parfaits.
Les spots sont positionnés avec précision par des servomoteurs C.C. sans balais de la série 1226 B de FAULHABER. Un contrôleur de mouvement communique avec le contrôleur de la machine via l'interface série RS232 et CANopen. Dans les lasers femtosecondes, on utilise des moteurs pas à pas de FAULHABER. Ils comptent eux-mêmes leurs pas individuels et fournissent ainsi la base pour déterminer précisément la position des composants optiques et les aligner. Ils maintiennent leur position même sans alimentation électrique, ce qui est un avantage décisif puisque chaque impulsion laser s'accompagne d'une décharge électromagnétique. Ce maintien sans énergie de la position s'avère essentiel afin d'obtenir une boucle de régulation ouverte simple pour le contrôle de l'optique.
