Nous voulons sortir, mesurer et re- connaître automatiquement, il nous faut donc un maximum d'exemples et d’espèces. » Après avoir été analy- sé, l'échantillon est transporté dans un chargeur. Cela permet une évaluation et une validation ultérieures des résul- tats, par exemple par des scientifiques. En théorie, cela est même possible des mois plus tard. Grâce à l'évaluation au microscope optique et à la conser- vation des échantillons, le BAA500 présente un avantage unique par rapport aux autres systèmes compa- rables. Pendant l'archivage, un second micromoteur C.C. FAULHABER de la série 1727...C assure le mouvement et la précision nécessaires. « L'ambroisie, ajoute Jörg Haus, ressemble un peu à une boule hérissée de piquants, le pin à Mickey Mouse. Cela peut paraître facile à distinguer, mais les choses se compliquent lorsque l'on veut claire- ment discerner des floraisons précoces voisines. » Un autre problème est celui des pollens qui ne sont pas encore reconnus. Ces pollens sont comparés à la base de données et catégorisés provisoirement, puis un opérateur les vérifie et les classifie. « De cette façon, nous pouvons en registrer de nouvelles espèces, mais aussi apporter des cor- rections si une espèce semble diffé- rente, comme lors du printemps froid de cette année. » Le suivi en temps réel apporte également des résultats très intéressants. « Jusqu'à présent, les aérobiologistes partaient notam- ment du principe qu'il n'y avait pas de pollen dans l'air par temps froid. Mais nos mesures ont montré la présence de pollen en plein mois froid de janvier. » Un réseau puissant L'État libre de Bavière a été tellement impressionné par le système qu'il a com- mencé à mettre en place un réseau d'in- formation électronique sur les pollens (ePIN) dès 2019. La sélection des sites s'est faite sur la base d'une étude du Centre pour les allergies et l'environne- ment (ZAUM) de l'Université technique de Munich et du centre de recherche Helmholtz Zentrum München. Divers paramètres climatiques et la densité de population ont été pris en compte pour obtenir la meilleure répartition possible de huit stations de mesure. En plus de 1 4 3 2 5 7 8 6 9 Le site internet de Helmut Hund GmbH présente les informations sur les pollens mesurés avec le BAA500 pour les villes de Berlin, Fribourg, Leipzig, Wiesbaden, Wetzlar et Munich. Il est possible de sélectionner les données pour un mois, une semaine calendaire ou même des jours individuels. Les données sont accessibles à l’adresse : https://t1p.de/PIN. Les données peuvent être récupérées en temps réel, 24 heures sur 24, en ligne ou via une application. Les cabinets médi- caux et les allergologues aiment égale- ment utiliser ce service pour traiter au mieux leurs patients. « Notre dispositif à Wetzlar est notre unité de test : chaque fois que nous voulons essayer une nou- velle fonction, nous l’arrêtons. Lorsque nous réalisons un tel test, nous recevons tout à coup de nombreux appels de personnes demandant les données. Cela montre à quel point nos analyses sont importantes pour beaucoup. C'est également la raison pour laquelle nous avons choisi les entraînements FAULHABER : ils sont fiables, précis et durables." SÉRIE 1727…C FAULHABER MICROMOTEUR C.C. www.faulhaber.com/fr/marches/ surveillance-mesure-de-precision/ www.hund.de FAULHABER motion 17 Munich, des appareils de Hund ont été installés à Garmisch-Partenkirchen, Feucht, Viechtach, Marktheidenfeld, Altötting, Mindelheim et Hof-sur-Saale. « Le ministère bavarois de la santé a investi deux millions d'euros dans ce premier réseau électronique d'infor- mation sur les pollens de ce type au monde. C’est un très bon investisse- ment, puisque 50 % des deux millions d’allergiques en Bavière réagit au pollen », explique la ministre bavaroise de la Santé, Melanie Huml, à l'occasion du lancement de 2019. « Un dispositif comme celui-ci n'est vrai- ment performant qu'en réseau, ajoute M. Haus, on peut alors faire des prévi- sions très précises en combinant les don- nées des différentes stations d'analyse du pollen et les données météorolo- giques. » En plus des sites ePIN bava- rois, au total 20 appareils sont installés à Berlin, Wetzlar, Leipzig ou encore Wies- baden. Le choix du bon emplacement est très important, car la suie de diesel ou l'abrasion des pneus, par exemple, peuvent modifier les résultats. « Cela n’aurait aucun sens d’installer un dis- positif au milieu d'un champ de colza, vous n’auriez que du pollen de colza. Nos stations de mesure sont situées à une hauteur d'environ 12 mètres sur les toits des cliniques ou des instituts. »